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part time blogueuse

19 avril 2011

coachella

 pieds_nus

A-HAAA !

Eh bien non, mes 5 fidèles lectrices rescapées des « jolies choses », je n’étais pas à Coachella ce we. La piscine de Philip Lim, les Kings Of Leon, le désert, tout ça, j’avais mieux à faire, quelque chose comme les 5 ans de Chouquette avec sa meute, tous pendus à mes basques, et vas-y que j’en redemande des chasses au trésor, des chaises musicales, des 123 Soleil… Parfois, je me demande ce que je fiche sur des blogs qui ne ressemblent en rien à ma vie, à ma paire de Converse, à mon jean H&M ni à mes ongles de pieds roses à pois blancs (eh oui, eh oui…).

L’été est en avance, j’ai ressorti mon skinny corail à 5 euros, j’ai les marques du débardeur sur le décolleté à force de siroter mon café du midi étendue dans le gazon, je soutiens avec ferveur la société de consommation en achetant ma baguette de pain quotidienne, plus déserteur que bon petit soldat.

Je regarde, en spectatrice, les tendances de ce printemps/été, bien dans mes blouses de 3 ans d'âge, je joue, quand même, au Charity Bag de Grazia, desfois que la chance vienne faire un tour par chez moi, je tisse des bracelets brésiliens pour Chouquette depuis que j'ai vu, chez Coco, les poignets multicolores à la sortie des défilés et, enfin, je me réjouis de ce qui arrive dans ma contrée Déprimelandienne dès demain.

Parce que, voyez-vous, y'a pas de raison, nous aussi on a notre festival de musique, ici, dans le Centre de la France. Notre Coachella du bouseux, notre chapiteau au son tout pourri, notre programmation éclectique; et puis, savoir que je ne croiserais certainement pas ça au détour d'une rue me soulage à un point, vous n'avez pas idée. Au moins, BB Chouq' ne fera pas de cauchemar...

On n'a pas la piscine turquoise ni sa vue ahurissante sur le désert californien, mais la piscine du jardin, toujours en hivernage, aussi verte qu'une Granny Smith avec sa vue imprenable sur le cimetierre. On n'a pas la fashionista, sa capeline et son mojito à la main, mais les camouflage-people avec leur gobelet de Kro. Chacun sa vie. Moi, la mienne me va très bien, merci.

Ce Printemps s'annonce calme, chaleureux, avec ce qu'il faut d'effervescence pour le faire pétiller comme la bonne coupe que l'on va se prendre avec notre garde rapprochée pour le lancement des festivités, les fesses dans l'herbe, les lunettes sur le coin du nez.

Il y aura celle dont la seule voix me fait pleurer, celui dont le clip me fait sourire, je tendrais l'oreille sous le Vélux de ma chambre, afin d'en saisir quelques bribes, parce que, cette année, j'ai gagné le titre de la baby sitter en or/ de la mère célib' (au choix): je resterai sagement à la maison, peut être allongée dans le jardin, bouquin sur les genoux pendant que mes pitchouns dormiront, mais sans aucun regret. L'énergie s'est carapatée avec mon temps libre, ils filent le parfait amour. Bah! ils finiront bien par revenir, ces ingrats...

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28 mars 2011

EMT

ab

Eh... pas mal, non?

Je voue une sorte de culte totalement inexpliqué aux bijoux d'Aurélie Bidermann depuis quelques années déjà, ces chaînes graciles qu'on imagine absolument sur un cou tendu de danseuse (moins sur celui d'une nageuse est allemande, ahem) , la finesse des charms suspendus, cliquetant au moindre mouvement, et... les prix tellement  injustifiés exhorbitants.

Jeter un oeil sur l'e-shop est la meilleure antidote pour un portefeuille frétillant devant les visuels du ELLE, GRAZIA ou autre magazine véritable pousse-achat même pour celle qui a juré que "tant qu'un ersatz est dans mon dressing, je ne craque pas".

Alors, parfois, la vie est injuste, la vie nous présente, au détour d'une feuille de papier glacé, une gourmette, tressée, colorée, désirable, mais inaccessible quand on a une Chouq' Family qui nous rappelle, chaque jour que Dieu fait, pourquoi le réveil sonne tous les matins.

Sans_titre

Mais, parfois, la vie peut être drôlement sympatoche aussi et elle peut nous fourrer sous le nez une vieille gourmette en argent datant de notre première communion (peut être) à côté d'un rouleau de fil de soie déniché sans trop savoir ce qu'on allait en faire. Et me voilà, celle qui n'a jamais réussi à finir un loisir manuel, à emberlificoter mon fil de soie autour de ma maille argent.

Résultat: ma gourmette Aurélie Bidouilleman que j'aime d'amour!

 

24 mars 2011

turbo

blanc

Il y a, quoi, une semaine, j'ai mis ma voiture de célibataire (avec 2 places cul-de-jatte à l'arrière mais le nez au vent) en vente. J'ai fait ça comme j'aurais préparé une dissert' pour le bac français: consciencieusement. J'ai passé l'aspiro, pris des photos un jour ensoleillé, le coeur légèrement serré à l'idée de me séparer de ma fidèle compagne de mes années d'insouciance, le premier vrai coup de folie de ma vie de femme active, ma petite fierté à moi. Mais soulagée. De pouvoir enfin me faire la malle avec ma marmaille sans discutailler à bâtons rompus avec Choucas sur la necessité de lui ravir sa bagnole à LUI. L'indépendance, mes soeurs, ma raison de vivre.

Donc, me voilà fourrant mon nez dans les Chevaux, consommation réelle, cote argus, première main, lissant mon annonce comme un post de blog, tentée de rajouter des "magnifique", "superbe" à chaque saut de ligne, avant de me raviser devant la sacro-sainte "retenue" prônée par choucas, l'oeil rivé à mon clavier par dessus mon épaule. Immersion totale dans le monde secret de nos amis les hommes.

Parce que, après quelques jours de présence, mon annonce n'a attiré que des chromosomes XY. Où sont les femmes? ai-je envie d'ajouter. Chaque mail, chaque numéro de téléphone récolté n'a pour propriétaire que des pseudos hautement testostéroné. Ah! on pourra toujours me faire croire que les femmes sont compulsives, futiles, prêtes à n'importe quel coup de folie, je constate qu'un homme, lui, est prêt à traverser la France entière avec un chèque de banque entre les dents pour ramener dans son garage l'équivalent de 10 sacs Givenchy sans même avoir tâté la bête. Comme si le seul mot de "jante alliage" pouvait leur faire vendre père et mère.

Et c'est seulement après plusieurs échanges de mails que le constant "j'en parle à mon épouse et je vous rappelle" tombe, comme le couperet. La femme gardant, me voilà rassurée, le privilège de la décision finale.

Comme observatoire de la relation de couple, oubliez les Jean Claude Kaufmann et autres philosophes de têtes de gondole, foncez plutôt sur "le bon coin" catégorie véhicules, vous m'en direz des nouvelles.

Moi qui pensais que l'acquisition de ce blouson, là, tout en haut, avait été un coup de folie avec comme complice de forfait ma Grand Ma, me voilà bien ridicule...

21 mars 2011

et la lumière fut

pschi

Après les excès de la vie comme, je ne sais pas, le tabac, l'alcool, le gras, le chlore, le cagnard et les choses de la vie un peu comme les 2 grossesses et le manque de sommeil qui ont réduit mon visage à une peau de chagrin que je pensais irrécupérable, je m'étais résignée, me rendant péniblement à un "soin de visage" 2 fois l'an comme on se mange sa plâtrée de brocolis vapeur après une semaine de ski/frites/cheeseburger au beaufort, me gommant les joues consciencieusement 1 fois la semaine persuadée qu'autant pisser dans un violon mais la culpabilité en moins, me tartinant d'indice 50 piqué à Chouquette, guère convaincue... bah, c'est la vie.

La peau de pêche, elle restera en photos, pour témoigner que, si j'te jure, fut un temps où j'avais une peau lisse comme la fesse de BB Chouq'.

Mais c'était sans compter mon Gi du bon plan, ma tête brûlée de la mission impossible, ma GIGN de la cause perdue, ma Grand Ma et son Pschiit Magique.

Le Pschiiit Magique, ce flacon qui colle la honte quand on prononce son nom au comptoir de la pharmacie, surtout quand on tente de se justifier, les joues rouges en apercevant l'air consterné de notre voisin de caisse enregistreuse venu chercher le Mitosyl de son marmot avec un "si, j'vous jure que c'est vraiment magique ce truc"; le Pschiit Magique qui fait se bousculer les vannes "alors demain, on met nos lunettes de soleil tellement ta peau scintillera, c'est ça?",... mouais.

Il n'empêche que cette mousse ressemble étrangement à une fontaine de jouvence, 30 secondes d'application quotidienne et hop! salut, j'ai 25 ans, je ne bois que du jus de carottes et je fais des nuits de 16heures. Je ne connais plus le fond de teint, ni la terracotta, juste un peu de crayon au ras des cils pour tenir compagnie au fidèle mascara. Economie de cosméto, économie de temps, que demande le peuple?

 

19 mars 2011

retour à l'anonymat

Le poids du surnom, devenu trop lourd pour les épaules d'une maman poule, inquiète que ses écrits n'éclaboussent sa Chouq'family, la photo gnangnan comme un ego sur dimentionné dans lequel on ne se reconnaît plus, des "jolies choses" qui ne le sont plus toujours, l'envie de changement était trop forte, un bon coup de blanco, on recommence... à temps partiel.

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